vendredi 21 avril 2017

Baby led weaning (la diversification à l'initiative des bébés)

Conversation au boulot la semaine dernière:

Elle -  Pour l'alimentation, plus on a d'enfants, moins on se casse la tête! Moi, j'avais fait des purées maison pour le premier, mais pour les deux suivants, c'est petits pots.
Moi- Je ne trouve pas que les petits pots soient si simples: après m'en être encombrée pour mon premier, je suis passée pour les suivants à la solution de facilité: tout le monde mange la même chose.
Elle- ça m'étonnerait que ça marche, ça!

Alan à 8 mois

Euh....je sais bien qu'on a tendance à regarder ses enfants avec les yeux de l'amour, mais là, le triple menton  m'indique quand même que oui...ça marche!

J'ai découvert cette façon d'introduire les nourritures "solides" en Angleterre, en voyant la cousine d'Elliot, sensiblement du même âge (à l'époque, un an et demi) s'enfiler cash de gros morceaux de cake de poisson, alors que nous, on devait couper en tout petits morceaux et donner à la cuiller la même chose pour le nôtre. On a eu envie d'essayer pour Etienne, et on a continué avec Alan.

Le principe est simple: on part de l'idée qu'avant l'invention du mixeur, c'est-à-dire, dans les sociétés traditionnelles, les bébés mangent comme tout le monde, ils manifestent spontanément un intérêt pour la nourriture présente autour d'eux, tendent les bras et la portent à la bouche. Ils suçotent les aliments et finissent tranquillement par les ingurgiter.
Il existe beaucoup de ressources sur la question, voilà pourquoi je me contenterai ici d'expliquer pourquoi nous avons tant aimé cette façon de nourrir nos bébés.

- D'abord, le bébé est actif: avez-vous déjà essayé de vous faire nourrir à la cuiller? Rien de plus frustrant: on est dépossédé de toute initiative, à part celle d'ouvrir la bouche au bon moment. Au bout d'un moment, les bébés essayent d'attraper la cuiller et la galère commence. Dans le cas du BLW, l'enfant choisit les aliments qu'il porte à la bouche, il participe activement au repas, travaille la coordination et l'habileté manuelle (ah...la satisfaction d'avoir enfin réussi à porter ce bout de banane tout glissant à la bouche..).
- Ensuite, les parents peuvent manger! l'enfant étant occupé avec les morceaux de nourriture disposés autour de lui, les parents ont les mains libres, et tout le monde peut manger ensemble. Un avantage qui n'est pas des moindres!
- Le bébé mange de tout et apprend très tôt à manger tout seul avec une cuiller: broccoli, poisson, omelette, fromages divers,...selon l'âge, on introduit une sélection de plus en plus variée d'aliments, et le petit gastronome goûte en toute curiosité. Bien sûr, à l'approche des deux ans, il balancera par terre ce qui lui plaît le moins (vous avez deviné? les légumes, bien sûr). La satisfaction des nounous, qui les voient se débrouiller tout seuls à table, alors qu'elles doivent nourrir les autres à  la cuiller, est immense.
- Enfin, c'est de la "vraie" nourriture: bébé découvre l'alimentation sous le même forme que nous, et non pas constamment mixée. Il a affaire à une variété de couleurs et de textures qui fait envie. Parce que les petits pots, entre le kaki et le marronnasse, ce n'est pas la joie, et puis à partir d'un certain âge, ça fait vraiment nourriture pour chiens! Savez-vous que le sevrage en aanglais se dit "to eat solids": eh bien les purées pour moi, ce n'est pas ce qu'il y a de plus solide...

6  mois: broccoli...check!





Pour autant, le BLW n'est pas sans désagréments non plus: tout à sa patouille, bébé a tendance à transformer la table et le sol à ses pieds en champs de miettes de thon, de jambon mâché et de résidus régurgités: il y a un peu de ménage après, mais les choses s'améliorent avec l'âge et l'on finit par juger si le repas a plu à la quantité qui en reste par terre.

lundi 25 juillet 2016

Elimination communication (deuxième partie)

Presque un an depuis le dernier article !
Alan a poussé tout en longueur et ressemble maintenant à ceci :

Ce qu'il s'est passé, on s'en doute, c'est le manque de temps. Mais la question que tout le monde se pose depuis le premier article sur l'EC, c'est bien sûr : Alan est-il propre ? La réponse est non. Là aussi, reprendre le travail (19 mars 2015) a été fatal. Si j'ai réussi à continuer mon allaitement en tirant mon lait, en revanche, j'ai complètement abandonné sur ce plan-là et Alan a vécu en couches (lavables ou jetables) sans traumatisme apparent.
Depuis quelques semaines, profitant du repos des vacances et du beau temps qui les accompagne, j'ai décidé de faire de nouvelles tentatives au feeling :
  • D'abord, en travaillant sur l'acceptation du pot : j'ai bien essayé de le mettre dessus l'été dernier, mais Alan, tout à la découverte de ses nouveaux pouvoirs (quatre pattes notamment) ne voyait pas l'intérêt. Depuis quelques semaines, j'arrive à le faire rester dessus en lui donnant des jouets, des livres voire à manger. Le hic : il faut rester avec lui, sinon il s'en va. Maintenant, il s'y installe spontanément pour faire ses puzzles ou avec son bol et, rarement mais quand même, finit par faire quelques gouttes.
  • Ensuite, en cherchant l'accessoire et la position qui lui conviennent : j'ai remarqué qu'il n'était pas très motivé pour faire assis ; maintenant, il prend plaisir à faire pipi debout, comme il voit ses frères le faire, et il faut lui glisser le pot le plus étroit entre les jambes. Maintenant, il s'installe direct au-dessus, le remplit et l'amène aux toilettes lui-même pour le vider.
  • Investir dans des tonnes de sopalin : entre les accidents (il y en a), les pipis mal ciblés et les jets qui arrosent le sol lors du transport de la précieuse cargaison aux toilettes, il y a fort à faire.
  • L'inciter à se retenir entre deux passages au pot : on prend le risque de lui faire faire de petits trajets ou de le faire manger sans couche, afin qu'il espace un peu.

Globalement, je suis contente de voir qu'il a pigé le principe et qu'il y prend plaisir. Ses progrès ont été fulgurants. J'ai investi dans un pot à couvercle pour continuer en promenade. Il faut encore qu'il ose l'utiliser hors de la maison (chez la nounou, il fait seulement semblant!) et qu'il étende son répertoire. Le troisième article de la série sera-t-il l'occasion de crier victoire ? Le suspense est insoutenable.

jeudi 20 août 2015

Barcelona con niños (guapos)


  • Moi : Allô mamie ? On a enfin une piste pour les grandes vacances...on va faire un échange avec une famille espagnole et passer une semaine là-bas !
  • Mamie : Ah bon ? Où ça ?
  • Moi : A Barcelone.
  • Mamie : Ah bon ? Et Barcelone, tu crois que ça va leur plaire, aux enfants ?
  • Moi : …....................................................................................................................

Bon, ma grand-mère n'est pas la personne la plus positive au monde, mais on pouvait quand même se demander si une ville ultra touristique et polluée était une destination idéale pour 2 jeunes enfants et un bébé de 10 mois.

La réponse est oui.

Voici pourquoi :
  • on a échangé notre appart avec une famille espagnole : en arrivant (à presque 8h du soir...), on a trouvé les lits faits, à manger dans le frigo, des plans du quartier, des jouets, etc. Bref, on était presque chez nous : ça facilite vraiment les choses. Entre deux sorties, les grands jouaient, regardaient la télé, s'occupaient tous seuls dans leur chambre. Naturellement, de notre côté, nous avions préparé l'appartement pour l'autre famille.
  • L'appartement que nous occupions était à 5 minutes à pied de la plage. Le jour du voyage, ereintés par 9h de voiture en pleine chaleur, nous avons vite posé nos bagages et nous étions dans la Méditerranée à 20h. Génial !
  • Les Barcelonais adorent les enfants : il n'y a pas eu un jour sans que des mémés s'extasient devant la beauté des fruits de mes entrailles, sans que de parfaites inconnues chatouillent les pieds d'Alan ou lui grattent le dos, ou sans que des pépés entament une conversation en catalan avec Etienne.
  • Il y a pas mal de parcs avec des jeux à Barcelone. En dehors des attractions touristiques, il est facile de juste emmener les enfants au parc de la citadelle, aux jeux des plages (vers la nova Icaria où nous étions, il y a une tyrolienne, des balançoires et un toboggan), …
  • La chaleur n'a jamais été un problème : on trouve quand même pas mal d'ombre, et on n'allait à la plage vers 18 heures, quand les températures étaient plus douces (elles ont de toute façon été très clémentes le temps de notre séjour). Pou ceux qui aiment y passer plus de temps, on trouve des parasols à louer sur la place pour 6 euros la journée.
  • On a choisi de ne pas toucher la voiture de la semaine. On a beaucoup marché, au début avec Etienne et Alan dans la remorque ( arrivés à l'aquarium, il a fallu la laisser à l'accueil et porter le bébé dans l'écharpe), puis quand on s'est mis à prendre le bus, avec Alan dans la poussette canne et les deux grands à pied. Ils se sont montrés plutôt bon marcheurs, mais on n'a pas évité les jérémiades... Le réseau bus/métro est bien organisé et climatisé. Les enfants payent à prtir de 4 ans. Le mieux est de se procurer une carte T dia (à la journée) ou T dies (10 voyages) chez un marchand de journaux.

Le top :
La colline de Montjuic : tout le monde y a trouvé son compte :
j'ai adoré la végétation odorante et typiquement méditerranéenne de cet endroit si vert.
Ross a admiré le choix de cet endroit pour le stade olympique
Elliot et Etienne ont fait 10 fois le tour du théâtre grec en courant et en chantant.
Alan s'est réjoui de voir ses frères dans de telles dispositions.

Le flop :
Le parc Guëll : j'en gardais un souvenir ébloui d'une virée entre étudiantes. Malheureusement, le parc est envahi de touristes, et tout ce qu'il y a d'intéressant est payant (avec des files immenses...). Les enfants n'ont pas du tout compris de qu'on faisait là en plein soleil dans un parc où il n'y a même pas de jeux. En plus, le trajet en bus depuis chez nous était interminable pour eux.

Bref, on peut combiner le dépaysement et le fun à Barcelone, même avec des tout petits. Il faut peut-être toutefois abandonner certaines expéditions trop ambitieuses...





mercredi 22 juillet 2015

Les légumes sautés des parents (adult stir-fry)

Je ne sais plus à quel âge ça vient.
Sans doute autour des 2 ans. Ou plutôt 3, quand ils savent suffisamment parler pour hurler "ça piiiiique!" dès qu'une minuscule parcelle de poivre s'égare dans leur assiette.
Dès qu'ils ont commencé à diversifier, on a donné aux enfants la même nourriture que nous, ni plus ni moins épicée. La nounou d'Elliot venait du Cambodge, celle d'Etienne de Tunisie, et ils ont tout petits goûté des cuisines exotiques et pimentées.
Mais à un certain âge, ça ne rate pas, ils se plaignent que ça pique.
Or nous, on aime quand ça pique. Alors le soir, quand les petits tyrans sont au lit, je nous fais un petit sauté de légumes aux épices rien que pour nous:

- je fais revenir un petit piment séché dans de l'huile bien chaude
- je rajoute de l'ail et du gingembre
- quand l'huile est bien parfumée, j'enlève le petit piment
- éventuellement, je fais frire du basilic dans l'huile pimentée et je le rajoute à la fin
- je fais revenir les légumes que j'ai dans le frigo: courgettes, tomates, pois gourmands, brocoli,...

C'est épicé juste comme il faut.

Sur la photo, le sauté est préparé avec des oignons, des pois gourmands et du faux-filet.
Comment ça, le faux-filet n'est pas un légume?


dimanche 3 mai 2015

Comment avaler de l'huile de foie de morue sans faire la grimace

  L'huile de foie de morue, c'est paraît-il, bon pour la santé.
 Les sites de la Weston A. Price Foundation, de Diane Sanfilippo, de Chriss Kresser et j'en passe louent tous les mérites de l'odorante mixture. Voici en vrac:
  •  C'est une source de vitamine A et D, vitamines qui fonctionnent en synergie et sont de la plus grande importance pour les femmes enceintes et le enfants. Nos grands-mères les administraient pour le bien de nos petits os.
  •  On y trouve aussi de la vitamine K et des Omega 3, nutriments qu'il est difficile d'obtenir avec un régime alimentaire moderne.
  • Les éléments listés ci-dessus lui confèrent des propriétés anti-inflammatoires et l'aident à combattre les maladies cardio-vasculaires.
  •  Elle a une action bénéfique sur la résistance à l'insuline (et donc l'obésité et le diabète), sur le cerveau (mémoire, lutte contre le stress, l'anxiété et la dépression).
Le problème, c'est que ce qu'on en dit est vrai: c'est positivement infect.

Alors on se dit que tant pis, on mangera du poisson/on achètera en pharmacie des gélules d'oméga 3/on n'en prendra pas.

Mais le problème, c'est que rien ne remplace l'huile de foie de morue.
Et les mauvaises  nouvelles ne s'arrêtent pas là.

Selon plusieurs recommandations, il faut acheter la variété fermentée - oui: pourrie. Apparemment, le processus de fermentation rend les nutriments présents dans l'huile mieux assimilables par l'organisme.

J'achète, toujours sur les recommandations d'internet, l'huile fermentée "Blue Ice" de la marque Green Pasture. C'est une huile extraite et conservée de façon artisanale qui lui conserve toutes ses magiques propriétés.
Il existe des gélules que j'ai prises un temps, et aussi des huiles aromatisées (cannelle, orange, menthe,...). Mais j'avais envie d'une bouteille à usage unique qui puisse servir à toute la famille, et les témoignages sur les huiles aromatisées ne sont pas tous convaincants: du poisson pourri au goût de cannelle? Humm
J'ai donc opté pour la totale: huile nature fermentée, et fait quelques tentatives: en mettre dans de l'eau/du jus/des yahourts; l'avaler en retenant ma respiration avant de boire un verre d'eau comme le fait Sarah Pope dans une video (elle dit qu'on ne sent rien : menteuse!)/ manger un carré de chocolat noir après : rien n'y fait, c'est infect.

Après des mois d'efforts infructueux, j'ai enfin trouvé la solution :

  •  Je mets l'huile au fond d'une petite tasse
  •  Je prépare un verre d'eau avec du jus de citron
  •  Je me bouche le nez, bois le contenu de la tasse et, le nez toujours pincé, me rince la bouche avec l'eau citronnée. Il faut bien rincer, parce que l'huile colle au palais et aux dents.
  •  La touche finale: je mords dans un morceau de gingembre. 
  •  Je débouche enfin mon nez


Résultat: c'est toute une comédie, mais on ne sent rien, foi de morue!
Alan, quant à lui, n'a pas besoin de toutes ces simagrées et en avale deux pipettes cash tous les soirs.



lundi 2 mars 2015

A l'école des Jedi

Une semaine de vacances chez les grands-parents anglais pendant les vacances de Février: l'occasion pour mes 3 Padawan de perfectionner leur maîtrise de la force.
Avant le départ, on est déjà dans l'ambiance
Le dimanche matin, lendemain de notre arrivée, c'est l'entraînement physique: 2 km pour Elliot et sa cousine Olive à l'occasion d'une course pour enfants, parcours que j'ai péniblement accompli en poussant la poussette avec Alan et Etienne dedans (ce dernier ayant catégoriquement refusé de faire un pas durant toute l'épreuve).
L'après-midi, on fête Noël (qui tombe le 21 février sur notre planète) en famille. Elliot a eu un t-shirt R2D2
Etienne et son cousin Rafferty se sont entraînés au maniement du sabre laser
Seul Alan est resté traditionnel, arborant fièrement la couronne que l'on trouve dans un cracker
Avant d'aller au lit, la lecture du Livre sacré a fasciné tous les enfants
Le mercredi après-midi, Elliot est allé en mission de repérage à l'école d'Olive, histoire d'espionner les méthodes d'entraînement des Jedi anglais. Pour ce faire, il s'est déguisé en l'un d'entre eux: c'est à s'y méprendre
Quant à Etienne, il a exploré la galaxie avec Rafferty 
Alan, cette fois encore, a affiché un style plus classique
Une consécration attend les boys la veille du départ: leur grand-mère leur a confectionné une cape de Jedi 
Sur le trajet de retour, on s'est concentrés sur la théorie: Etienne a regardé Star Wars 1 et Elliot joué à Star Wars sur la tablette. Alan, comme à son habitude, a dédaigné la technologie pour s'endormir d'un sommeil de bébé...


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vendredi 20 février 2015

Elimination Communication (première partie)

Non, ce n'est pas une nouvelle méthode de management ni une nouvelle technique de manipulation de nos hommes politiques, mais une façon d'apprendre la propreté aux bébés.
Oui, aux bébés.
En français, cela s'appelle hygiène naturelle infantile.
Le principe en est simple: il part de l'idée que les animaux ont un instinct naturel qui les empêche de se souiller; les humains aussi. Il faut simplement les aider, parce qu'évidemment, ils ne peuvent pas se lever pour aller aux toilettes.
On n'a pas de toute éternité utilisé des couches; on n'en utilise pas partout dans le monde. Est-ce que pour autant, les bébés sont couverts d'urine et de selles? Je me souviens de mon étonnement en voyant en Chine une maman soulever son bébé et l'aider à faire caca par la fente de son pyjama (et, double étonnement: en pleine rue). A priori, les bébés n'aiment pas être dans des couches mouillées; c'est nous qui les déshabituons en leur en faisant porter.
Les mamans qui pratiquent EC se repèrent aux signes donnés par leur enfant pour exprimer son besoin de se soulager et à son rythme. Par exemple, au réveil, après un repas, après un transport, après un signe (grimace, montrer le pot,...).
Concrètement, comment on fait ?
Quand on a l'impression que le bébé doit se soulager, on le met sur le pot (il vaut mieux commencer avant 5 mois, tant que le bébé n'est pas mobile), et on émet un signal sonore afin que le bébé associe le son  au fait de se soulager. Par exemple "psss" pour pipi et un bruit plus sonore (tousser, gronder) pour caca.

Mon expérience avec l'EC
J'ai entendu parler de cette pratique cet été, alors que j'étais enceinte d'Alan, sur le podcast de Kristen Burgess, Birth Baby and Life podcast. Elle avait invité Andrea Olson, qui a un site, plusieurs e-books et plusieurs éposides de podacst consacrés à l'EC: The Go Diaper Free Podcast. J'ai écouté les épisodes du podcast, consulté le site, regardé quelques vidéos sur Youtube et trouvé une excellente synthèse sur l'épisode 19 du podcast Mommy's milk and more.
J'ai trouvé que cela faisait sens. J'ai eu envie pour mon troisième garçon de voir si m'y prendre autrement m'aiderait  (et Alan aussi ) à sortir plus tôt des couches. Pour les 2 grands, la propreté s'est faite assez facilement, mais tard, juste à temps pour l'école. Quant aux couches la nuit, on en sort tout juste avec Elliot (6 ans!).
J'ai aussi aimé l'idée qu'on peut tout à fait le pratiquer à mi-temps, en toute liberté, sans se mettre la pression. Bien sûr, Alan porte des couches. Le plus souvent des lavables, mais aussi des jetables de temps en temps. Mais je pense en utiliser un peu moins que pour les 2 premiers.
J'ai commencé alors qu'il avait 3 jours, alors qu'on était encore à la maternité, au calme, et avec pas grand chose d'autre à faire: Alan se soulageait souvent pendant la têtée ou juste après. Et j'ai tout de suite "attrapé" quelque chose, à la grande perplexité de la puéricultrice, dans le Tupperware prévu à cet effet. Ensuite, j'ai pris l'habitude de le faire têter sans couche, avec le Tupp collé aux fesse: assez acrobatique, mais progressivement, c'est plutôt après avoir mangé qu'il s'est vidé; c'est donc maintenant une habitude de le mettre sur le pot après la têtée, et cela marche bien la plupart du temps. Je lui propose également le pot au réveil ou tout simplement quand j'ai besoin de le changer: cela prend un peu plus longtemps, mais après, on est tranquilles pour un moment.
Bien sûr, il y a eu des ratés: une position instable, un mauvais timing et c'est mon jean ou la couette qui servent de couche...mais avec le temps, ils sont devenus plus rares. Les fesses d'Alan, qu'il a douces et potelées sont roses et veloutées, sans la moindre rougeur.

Il semble aussi plus sensible que ses frères ne l'étaient à l'humidité et se montre visiblement soulagé quand on le change. Assis dans son Tupp, il semble en position idéale et a l'air de s'y plaire

Comme on peut le voir, le Tupp commence à être trop petit. Pas de panique, un vrai pot fait aussi bien l'affaire, et d'ailleurs, un petit trône attend mon petit prince quand il pourra tenir assis.

Reste à voir maintenant comment cela se passera quand il ira chez la nounou, quand il pourra se déplacer et finalement s'il sort de ses couches avant ses 3 ans!